On constate que les meilleurs investissements sont souvent réalisés à contre-courant, c’est-à-dire à un moment où plus personne ne souhaite investir. Cela pourrait bien être le cas en 2013 pour l’achat d’un bien immobilier, qu’il s’agisse de l’acquisition de sa résidence principale ou d’un investissement locatif.

Nous distinguons au moins 3 raisons valables d’envisager une l’acquisition d’un bien immobilier en 2013 :

Les transactions immobilières sont en chute libre : les plus optimistes prévoient une chute de 5 à 10% des transactions dans l’ancien en 2013 et les plus pessimistes une chute de 20%, après une chute en 2012 de 25%. La situation n’est pas plus réjouissante dans les logements neufs avec une baisse des mises en chantier de 15% en 2012, tendance qui devrait continuer en 2013. Les prix ont commencé mollement à suivre cette décrue mais surtout, le rapport de force est en train de clairement tourner à l’avantage des acheteurs qui, si ils sont patients, pourraient réaliser de bonnes affaires en 2013 en profitant de la baisse des prix et du désir des vendeurs de vendre leur bien après plusieurs mois d’attente.

Dans le même temps, les taux des prêts immobiliers sont historiquement bas. En fonction de votre profil et de votre apport, vous pourrez obtenir un taux prêt immobilier de 3% sur 15 ans et 3,5 % sur 25 ans. Il est faux de dire que les banques ne prêtent pas. Il faut, par contre, disposer d’un bon profil : pour un couple : deux emplois stables en CDI, un endettement limité, un peu d’épargne de côté et des relevés de compte qui ne montrent pas d’anomalies de gestion (découvert, rejet). Si vous êtes dans ce cas et que vous respectez un taux d’endettement inférieur à 33% (charges fixes/revenu après opération), vous n’aurez pas de mal à trouver une banque pour financer votre projet. N’hésitez pas à faire le tour des établissements pour obtenir une simulation de pret et partez en vous disant que vous êtes disposés à changer de banques si vous souhaitez réaliser la meilleure opération.

Profitez d’une assurance-crédit immobilier déléguée pour associées des économies substantielles sur le coût de l’assurance immobilier à un taux d’intérêt nominal bas. Si vous êtes avisés, vous savez désormais que la Loi Lagarde permet à tout emprunteur de choisir l’assurance prêt immobilier de son choix si cette dernière propose le même niveau de garantie que l’assurance de prêt groupe de la banque. Et l’économie réalisée peut être souvent au moins de 50% : pour un emprunteur de 30 ans sur un prêt immobilier de 25 ans, le taux d’assurance prêt immo sera de l’ordre de 0,15% contre 0,30% pour une assurance crédit groupe. Pour un quarantenaire, le taux de l’assurance crédit immobilier délégué sera de 0,25 contre 0,40% pour une assurance crédit groupe. L’économie mensuelle ainsi réalisée multipliée par le nombre de mois du prêt immobilier (300 mois dans notre exemple) finit par représenter une économie de plusieurs milliers d’euros sur la durée du prêt immobilier.

Par conséquent, si vous êtes clairement à la recherche d’un bien immobilier en 2013, définissez bien votre cahier des charges (type de bien, quartier, objectif prix), scrutez les annonces et faites des propositions optimisées en ayant sécurisé votre plan de financement et votre assurance de prêt en parallèle. Il est fort possible que vous ayez de bonnes surprises de la part de vendeur qui préférons à un moment réaliser avec certitude leur bien plutôt que d’attendre plusieurs mois un hypothétique acquéreur au prix.

Cécile FURIC, Experte Assurance et Crédit, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

21/01/2013